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Etre maman et avoir 35 ans

  • anastasiasiest
  • 25 déc. 2024
  • 4 min de lecture

Voilà de quoi j'ai envie de parler aujourd'hui. Du fait d'être une femme, maman, et aussi d'avoir 35 ans. Evidemment, on a pas toutes la même vie à 35 ans. Mais, quand je regarde autour de moi, je vois qu'on est quand même beaucoup dans ce même bonheur de galères. Ou alors, c'est moi qui essaye de me rassurer et de me dire qu'on vit toutes ces choses là. C'est vrai, les journées, les mois, les années me semblent si courts en ce moment. Tout s'enchaîne à une vitesse ! Il y a la rentrée scolaire, les efforts pour se remettre dans le ryhtme, les élans de motivation au travail et la volonté de vouloir mettre en place de nouvelles choses, la fatigue qui arrive rapidement, les premières vacances à penser et organiser entre favoriser le repos et la reprise d'energie et profiter de chaque moment, trouver le temps de voir nos enfants grandir. Puis, arrive Halloween, les fêtes à l'école, les fêtes avec les copains. Puis arrive le froid, les vêtements et chaussures chauds à acheter parce qu'on a pas eu le temps d'anticiper. Et Noël qui arrive, l'angoisse de Noël...Personellement, j'adore cette fête, mais à 35 ans, c'est dur: Il faut penser à tellement de choses ! C'est un âge où franchement, on se pose tellement de questions ! Avec qui on va le fêter, où, quand, comment...POURQUOI... Les adultes sont souvent blasés, il y a ceux qui disent "c'est une fête commerciale", ceux qui n'ont plus envie de faire semblant avec leurs familles, ceux qui ont l'impression de devoir faire l'effort à chaque fois... Et puis, au milieu, il y a les enfants qu'on a envie de protéger de tout ça, et chez qui on espère toujours voir des étoiles briller à la place des yeux. Il y a les parents qui vieillissent, cette sensation que le temps est précieux. Et la culpabilité de ne plus supporter nos familles en ce jour sous pression. Et tout ça, c'est sans compter tous les petits Noël à droite, à gauche...Au travail, au tennis de l'un, au badminton de l'autre, à l'école, au centre de loisirs...avec gateaux et autres gourmandises à prévoir, heures supp à récupérer... Finalement, c'est un soulagement quand les fêtes passent... ouf, on a fait de notre mieux !

Ensuite, il y a le nouvel an, qui arrive à nouveau très vite, les nouvelles résolutions qu'on a envie de mettre en place, les vacances de février que l'ont doit à nouveau penser et organiser, la reprise, les beaux jours qui arrivent et qui donnent de nouvelles ailes, les vacances d'avril dont on a envie de profiter toujours plus, les fêtes de Pâques avec les familles à réunir s'il le faut, les jours feriés qu'il faut rentabiliser, les fêtes de fin d'année partout, au travail, à l'école, dans les différentes activités extra-scolaires, au centre de loisirs... les anniversaires à caler dans tout ça, celui avec les familles, l'école, les copains ... et puis... arrivent enfin les vacances d'été ! Ces vacances qu'on voudrait eternelles, mais qui passent toujours beaucoup trop vite !

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais dans tout ça, je n'ai gloabalement parlé que de moments qui devraient être simples, faciles, positifs. Mais le voilà, le souci, c'est qu'enchaîner toutes ces petites choses, aujourd'hui, je trouve ça dur. Je trouve ça dur quand on sait l'impact qu'a notre éducation et notre gestion du stress et du quotidien sur les enfants ; quand on sait qu'on a rêvé d'être maman tellement longtemps et que maintenant on y est, et que le temps, il passe à une vitesse incontrôlable et que oui, on a envie de profiter de chaque moment; Qaund les évènements négatifs du quotidien se permettent de venir parfois tout chambouler de manière imprévue; Quand il y a à gérer aussi les variations hormonales que traversent les femmes chaque mois...

Tout ça, ca rend la vie belle, intéressante, palpitante, sauf qu'à vouloir profiter de tout, comme ça, on finit par se sentir dépasséses, frustrées, épuisées, et evidemment pas à la hauteur. On vit dans une periode où les jeunes vont mal, aussi, et ça fait peur, on voudrait bien que nos enfants échappent à ce mal-être, alors on donne tout ! Et puis, on veut tout leur donner à eux, mais on veut aussi tout donner au travail, et avoir le sentiment d'assurer aussi professionnellement ! On voudrait bien un couple uni, où l’on se sent en sécurité, dont on est fières, désirer et se sentir désirées... vivre dans un endroit agréable, à notre image, parce que bon "faut pas déconner, on a 35 ans quand même!" Bref, c'est un bel âge, mais la pression est si grande. Comment faire retomber tout ça?

Bon, en relisant mon article, je me dis que c'est sans doute un peu trop centré sur la norme "maman-35 ans-enfants" ... Je sais bien qu'il y a aussi les femmes de 35 ans qui n'ont pas encore d'enfant, qui voient l'horloge biologique tourner, celles qui ne veulent pas d'enfants, et pour qui la vie peut être tout autant difficile à canaliser ! Ici, je me suis permise de parler uniquement de ce que je connais. Je n'ai pas parlé des hommes, également, car je sais qu'ils peuvent parfois se trouver avec les mêmes sentiments. Mais j'avoue qu'au fond de moi, je suis assez persuadée que la charge mentale des femmes et bien plus élevée... ce qui n'est pas une critique ! Est-ce que les hommes ne gèreraient tout simplement pas mieux la charge mentale en supprimant un grand nombre de futilités?

Peut-être bien que tout est une histoire de futilités finalement.


Pour illustrer, je mets une petite photo d'un moment précieux échangé en ce jour de Noël avec mes enfants : La préparation de ravioles à la farine de chataîgne fourrées à la langoustine et jambon cru. Voilà ce que je préfère, passer de doux moments à réfléchir ensemble, cuisiner et s’écouter ❤️


Joyeux Noël à tous 🎄


ree

 
 
 

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