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Mon lancement dans un bilan de compétences

  • anastasiasiest
  • 16 nov. 2024
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 nov. 2024

Aujourd'hui, j'aimerais parler de quelque chose de très important pour moi actuellement. Il y a quelques semaines, j'ai décidé de m'inscrire à un bilan de compétences. En fait, cela fait quelques mois que je vis mon travail de manière plutôt compliquée.


Pour reprendre en quelques mots mon parcours, je suis diplomée IDE depuis maintenant 10 ans. Je peux dire que cela fait 13 ans (formation comprise), que je sais être dans une bonne voie au niveau pro. J'ai d'abord commencé à travailler en EHPAD, c'est ce que je voulais pour avoir un peu de technique (pour m'entrainer) mais pas trop, du relationnel, et de l'autonomie. J'ai travaillé en EHPAD envrion 4 ans. Il y a eu des hauts, des bas, 2 enfants... et finalement, une fatigue et un découragement liés au fait que je finissais toutes mes journées de travail avec des heures supplémentaires, et pourtant avec cette sensation de ne pas avoir pris assez de temps auprès des rédisents. De ne pas avoir pu répondre à tous avec la même attention, parce que le temps ne me le permettait pas.

J'ai démissionné. Et puis, j'ai voulu travailler avec des enfants, ça c'était mon souhait depuis le départ. Je préparais le concours de l'éducation nationale... et en regardant les annonces sur pôle emploi, je suis tombée sur un poste en protection de l'enfance. La description des missions me semblait juste géniale ! J'ai postulé directement, et me suis retrouvée dans ce milieu jusqu'alors inconnu. Je me considère chanceuse, chanceuse d'avoir eu cette opportunité. En plus, au bout de 2 ans, j'ai pu participer à la création du poste que je voulais...Celui auprès d'adolescents. Alors, c'était inespéré. Mais les choses se sont compliquées, avec les départs d'un directeur... d'un chef de service... d'un 2ème directeur.... d'un 2ème chef de service... d'un 4ème directeur.... d'un 5e chef de service... avec, à chaque fois, la sensation de devoir "attendre" que chacun s'installe. Moi, j'avais juste envie de mettre des choses en place, mais s'occuper de la santé, seule, dans le social, c'est compliqué...alors j'ai attendu. Et j'ai essayé de m'organiser au mieux, créer mon poste seule au mieux, répondre présente au maximum sur chaque structure, trouver des solutions... Mais c'était dur, et epuisant. Alors, il y a quelques mois, c'était la goutte de trop: des équipes qui allaient mal à cause de directions incompétentes. Trop de charges émotionnelles négatives que je n'arrivais plus à absorber. J'avais l'impression de faire du mauvais travail, de ne plus réussir à prioriser, d'être partout et nulle part à la fois, de ne plus réussir à me concentrer assez pour être efficace. Je me sentais tellement seule, aussi. Personne à qui parler de mes doutes et difficultés, à part quelques collègues sur une autre structure, mais que j'avais l'impression d'envahir lorsque je leurs parlais de tout ce qui me tracassait, et je n'aimais pas être cette collègue râleuse à toute heure. Et surtout, je crois que j'étais tellement déçue. Je ne peux reprocher ma déception à personne, car c'était à moi de savoir prendre de la distance, à moi d' apprendre à respecter mes limites et les faire respecter. Mais voilà, c'était dur. J'ai été quelques fois en arrêt, pour souffler, essayer de prendre du recul, me recentrer... et je realisais, très vite, que si je restais en arrêt, le retour serait plus compliqué encore. Alors, j'attendais mes congés impatiemment. Et puis, cet été, j'ai eu un mois de vacances complet. Cela faisait longtemps que ça n'était pas arrivé. J'ai passé de superbes vacances, j'étais vraiment satisfaite et reposée, et je voulais revenir au boulot en repartant sur de bonnes bases, je me souviens même avoir noté quelques objectifs sur un papier : "réorganiser mon temps de travail sur les structures - noter mes transmissions directement après un rdv - prendre du recul - penser aux choses positives qui arrivent - prendre le temps de monter des ateliers quitte à faire attendre le reste". Et puis, le jour J. Un retour au boulot vraiment difficile. Je me souviens avoir pleuré 3 soirs en rentrant chez moi, dès la première semaine. J'ai très vite compris que je devais trouver d'autres perspectives, et que malgré le fait que j'adore mon travail, je devais trouver du positif ailleurs, pour remplir mon reservoir qui se vidait beaucoup trop rapidement.

J'ai commencé à regarder les annonces, chercher un peu des reconversions possibles, des poursuites d'études ou des formations qui pourraient me redonner confiance en moi, ou du moins redonner du sens à mon travail... Mais j'avoue que ça a eu rapidement tendance à partir dans tous les sens, je me projettais dans plein de choses différentes et inconnues ! Et puis, je suis tombée sur un site d'une infirmière qui s'est spécialisée dans la reconversion après infrmière, en créant un bilan de compétences. La description était parfaite pour moi, et les avis m'ont vraiment donné envie de me lancer sans trop réflechir: quelques jours et j'étais déja inscrite et lancée dans ce parcours, que je trouve absolument génial ! Les modules sont simples, mais tellement efficaces ! ce sont des questions basiques mais pas toujours évidentes auxquelles on devrait tous réflechir, surtout à mi parcours d'une vie qui passe tellement vite.

Voilà, je referais sans doute un article à la fin de ce bilan de compétences, pour pouvoir donner un avis global sur cette expérience, mais je sais déja qu'elle m'aura apporté beaucoup de postif et de confiance en l'avenir!


ree

 
 
 

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